lundi 11 octobre 2010

Le mariage d'Émilie et Nicolas.

Ce jour préparé depuis des lunes est déjà un moment du passé.
J'ai assisté hier à la rencontre de deux êtres absolument charmants et tellement amoureux l'un de l'autre que l'effet en fut éblouissant.
Le bonheur, la joie, le rire et les larmes...
Tout était palpable et si fragile puisque l'émotion explosait. Émilie, bien sûr, a versé plus d'une larme, mais, bien préparée avec le mouchoir à portée de main, elle les essuyât avec candeur. Nicolas, lui, de son côté, ne put retenir les siennes à la vue de sa belle qui marchait dans l'herbe fraîche vers sa destinée.
Et le lieu qu'ils ont choisi pour sceller leurs vœux en était un de rêve. Je me serais crue dans la campagne profonde. Les arbres haut en couleurs, l'eau et les canards qui nous ont même accompagnés de leurs cris, les bancs ici et là, invitants... L'air frais qui a gelé les petits petons de Marilou...
Le bleu céruléen du ciel et le soleil bien présent qui furent un cadeau du Grand papa d'Émilie... C'est elle qui me l'a dit. Alors, cela ne peut qu'être vrai.
La fête tourna tout doucement et agréablement. Parents et amis participèrent à l'ambiance fort chaleureuse.
«Ce sont de véritables agapes auxquelles vous nous avez conviés là.» C'est Marcel Proust qui l'a écrit dans À l'ombre des jeunes filles en fleurs mais j'aurais pu inventer la citation pour ces noces fort bien réussies.
Émilie et Nicolas, merci de m'avoir permis d'être un témoin de ce moment de votre vie.