Salon du livre de Montréal.

Encore une fois j'ai été éblouie par tous ces mots qui virevoltent autour de moi dans une ambiance de fête...
C'est dimanche....
Je déambule dans les allées du salon du livre.
Une foule qui se gonfle et qui devient presque ballon dirigeable...
Les murmures et les rires et les moments de grande timidité devant un auteur favori...
Ledit auteur qui prend un peu plus de temps pour donner un bout de lui-même...
Tout ce tumulte...
Puis, il y a  le nez qui capte une odeur d'encre, de colle et de papier....
Et le temps s'arrête...
Un souvenir s'accroche... Des émotions devant les mots découverts... Un bonheur en attendant un auteur fétiche se découvrir et nous donner un peu de sa sensibilité...
Les complicités entre lecteurs d'une même oeuvre...
Des regards échangés...
Et puis encore, j'ai revu Geneviève...
Une immense bibliothèque où bouille l'envie de tout découvrir et de tout savoir.
Le livre que j'avais un peu négligé me rappelle et me conforte dans ma relation avec lui.
Je reprends aujourd'hui la feuille déjà noircie et je dévore tout ce qui s'y trouve avec appétit.
Dernière page tournée?  Celle de «La délicatesse» de David Foenkinos, jeune auteur français.
  (http://www.liberation.fr/livres/01012323280-david-foenkinos )      
           «Il passait par là et elle l'avait embrassé sans réfléchir.  
           Maintenant, elle se demande si elle a bien fait.
           C'est l'histoire d'une femme qui va être surprise par un homme.
           Réellement surprise.»                                                              
Un petit bijou, sans prétention, qui réconforte.